
Tertiaire : définition et signification du nom, exemples
Le terme ‘tertiaire’ renvoie généralement au secteur économique qui englobe les services et les activités non productives. Contrairement aux secteurs primaire et secondaire, qui se concentrent respectivement sur l’extraction de ressources naturelles et la transformation industrielle, le secteur tertiaire se distingue par des prestations comme le commerce, la finance, l’éducation et les soins de santé.
Par exemple, un professeur, un employé de banque ou un responsable marketing travaillent tous dans le secteur tertiaire. Ce domaine est essentiel pour le fonctionnement global de l’économie, facilitant les échanges et soutenant la production par une multitude de services indispensables.
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Plan de l'article
Tertiaire : définition et signification du nom
Le secteur tertiaire se distingue par son rôle central dans l’économie moderne. Défini par l’INSEE, il englobe toutes les activités de services, qu’elles soient marchandes ou non marchandes. Contrairement aux secteurs primaire et secondaire, qui se concentrent respectivement sur l’extraction de ressources naturelles et la transformation industrielle, le secteur tertiaire se focalise sur la prestation de services.
Les activités du secteur tertiaire sont variées et incluent notamment :
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- Le commerce
- La finance
- L’éducation
- Les soins de santé
- Les transports
En France, le secteur tertiaire représente une part significative de l’économie. Selon les données de l’INSEE, ce secteur emploie plus des deux tiers de la population active et contribue de manière prépondérante au PIB national. Les services offerts par ce secteur facilitent les échanges économiques et soutiennent les autres secteurs par une multitude de prestations indispensables.
Le bâtiment tertiaire constitue un exemple concret de l’application du terme. Il représente 973 millions de mètres carrés du parc immobilier français et est le premier consommateur d’énergie ainsi que le deuxième émetteur de CO2. La consommation énergétique du bâtiment tertiaire est dominée par le chauffage et la climatisation, qui accaparent 92 % des consommations. Face au réchauffement climatique, une transition énergétique est nécessaire pour réduire cette empreinte environnementale.
Le décret tertiaire astreint les bâtiments tertiaires à réduire leur consommation d’énergie, en ligne avec les objectifs des Accords de Paris et consignés dans la loi Élan. La collecte des données de consommation est gérée par l’Ademe via la plateforme Operat, tandis que des entreprises comme Accenta proposent des solutions de mise en conformité, utilisant des technologies comme le géostockage pour atteindre une décarbonation à 95 %.
Origines et étymologie du terme tertiaire
Le terme tertiaire trouve ses racines dans le latin tertiarius, signifiant ‘qui contient un tiers’. Utilisé dès le Moyen Âge, il désignait les membres d’un tiers ordre, c’est-à-dire des laïcs affiliés à un ordre religieux sans en faire partie intégrante. Cette notion de tiers a progressivement évolué et s’est élargie pour inclure un ensemble d’activités distinctes des secteurs primaire et secondaire.
En langue française, le mot tertiaire a pris son sens économique actuel au XXe siècle. L’économiste français Jean Fourastié a popularisé cette classification tripartite de l’économie. Celle-ci repose sur la division des activités économiques en trois grands secteurs :
- Le secteur primaire : agriculture, pêche et exploitation des ressources naturelles.
- Le secteur secondaire : industries manufacturières et construction.
- Le secteur tertiaire : services.
Fourastié a ainsi mis en lumière la montée en puissance des services dans les économies développées, au détriment des secteurs primaire et secondaire. Cette évolution traduit une mutation profonde des structures économiques, avec une part croissante de la population active engagée dans des activités non productrices de biens matériels mais essentielles au fonctionnement de la société moderne.
Exemples d’utilisation du mot tertiaire dans différents contextes
Le bâtiment tertiaire constitue un exemple concret de l’utilisation du terme dans le domaine de l’immobilier. En France, ce type de bâtiment représente 973 millions de mètres carrés et fait partie intégrante du parc immobilier français. Ces constructions hébergent des activités relevant du secteur tertiaire, comme les bureaux, les commerces et les services publics. Elles se distinguent par leur rôle de premier consommateur d’énergie et de deuxième émetteur de CO2 après le secteur résidentiel.
Dans le contexte de la transition énergétique, le bâtiment tertiaire se trouve au cœur des préoccupations. Les systèmes de chauffage et de climatisation accaparent 92 % de leurs consommations énergétiques. Face au réchauffement climatique, des efforts de réduction des émissions de CO2 sont nécessaires. La transition énergétique impose ainsi l’adoption de technologies innovantes et de nouvelles réglementations pour réduire la consommation d’énergie.
La notion de tertiaire s’étend aussi au monde du travail. Le secteur tertiaire englobe une diversité d’activités : finance, commerce, éducation, santé, services juridiques et administratifs. Selon l’INSEE, il représente la plus grande part de l’emploi en France, avec une croissance continue depuis plusieurs décennies. Ce secteur est caractérisé par une forte valeur ajoutée et une importante contribution au PIB national.
Ce terme se retrouve enfin dans les discussions sur le développement durable. Les bâtiments tertiaires sont soumis à des réglementations spécifiques, comme le décret tertiaire, qui fixe des objectifs ambitieux de réduction de la consommation d’énergie. Ces bâtiments doivent se conformer à des standards plus stricts pour améliorer leur efficacité énergétique et réduire leur impact environnemental.
Impact et importance du secteur tertiaire dans l’économie
Le décret tertiaire vise à réduire la consommation énergétique des bâtiments de plus de 1 000 m². Ces objectifs s’inscrivent dans le cadre des Accords de Paris et sont consignés dans la loi Élan. Les données de consommation doivent être transmises à l’Ademe via la plateforme Operat.
- Le décret fixe des objectifs de réduction de la consommation d’énergie pour les bâtiments tertiaires.
- Les données de consommation sont récoltées et analysées par l’Ademe.
- Les solutions de mise en conformité sont proposées par des sociétés spécialisées comme Accenta, qui utilise des technologies de géostockage permettant de décarboner jusqu’à 95 %.
Le décret BACS complète ces mesures en rendant obligatoire la gestion technique du bâtiment. Ce cadre réglementaire impose aux propriétaires de mettre en place des systèmes de gestion énergétique performants.
Les impacts se font sentir non seulement sur le plan économique mais aussi environnemental :
- Réduction des émissions de CO2.
- Amélioration de l’efficacité énergétique.
- Promotion des technologies innovantes.
Ces mesures incitent les entreprises du secteur tertiaire à adopter des pratiques durables et à contribuer activement à la transition énergétique.